mardi 1 novembre 2011

...lost...

L'avantage quand on est perdu , c'est que rien ne va mal... ni bien d'ailleurs .
    On avance in the wild, en terre inconnu.
         On est comme Alice, dans la tanière du lapin blanc, en quête d'une réponse,
                                                                                            en quête de nous-mêmes.

          On réapprend tout ,
             on boit chaque parole , en analysant chaque mot histoire d'en percevoir  les sens les plus subtils,           cachés , mais néanmoins importants. 
  Chaque petit rien , chaque petit grain de riz peut être la clé tant recherchée.
Chaque événement peut nous pousser à prendre la route, à tout abandonner , à nous donner corps et âme .
Pourquoi ? parce que cela mène toujours quelque-part.
                 parce que rien n'est pire que de rester planté là sans pouvoir rien faire.

                                                   Attendre , c'est bien la pire des conditions.

Alors on poursuit sa marche désespérée, dans un monde qui ne nous dit  rien,
                                              avec des gens qui ne nous ressemblent en  rien
                dans lequel nous sommes condamnés à tomber sans identité, san personnalité ni dialogue véritable.
                      Simple âme parmi les bien-heureux et les ignorants:
                                                                                                              rien.

    et puis l'on se révolte, on méprise  ou on adule, on adore sans compter, et puis tout s'écroule.
On a beau essayer de faire partie du monde , la greffe ne veux , ni ne peut prendre.

                       Travailler ? ce mot a un passé lourd de sens .

 Autant aimer ce que l'on fait , et faire ce que l'on aime ici et maintenant .
Autant se montrer utile ...donner un sens à tout cela , sinon tout cela ne vaut rien .

L'avantage de la croisée des chemins , c'est qu'on se montre productif , on engrange du savoir, on  comprend l’extérieur  et l'on se comprend soi même .
La façon dont on perçoit le monde n'est qu'un reflet de la vision que l'on a de nous même

Enfin bon .
        " Il faut se perdre pour trouver l'introuvable, sinon n'importe qui trouverait l'introuvable "


musique :  Evanescence , album éponyme

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